Jordan THOMAS
Sensibilisé très jeune au monde des rebouteux, magnétiseurs et autres guérisseurs, mon parcours fut pour le moins atypique et mouvementé, au grand dam de mes parents qui se sont fait quelques cheveux blancs. Déjà enfant ça partait mal ! Là ou d’autres souhaitaient aller jouer au ballon ou manger des glaces je demandai à visiter les églises. D’un tempérament curieux, optimiste et sensible il ne fallut pas longtemps pour que, comme Alice, je traverse le miroir, pour m’ouvrir au monde de l’invisible et ses mystères. Bien entendu tout cela n’est pas arrivé d’un claquement de doigts avec confettis et surprise partie.
A l’origine de cette ouverture il y a eu 3 événements majeurs, dont la rencontre marquante avec une guérisseuse en Corse qui a posé les prémices d’une future vocation.
Orienté dans un premier temps dans le domaine forestier pour devenir bûcheron, je décide à 19 ans de prendre une nouvelle direction sur les conseils de Laurence, l’infirmière du lycée. Étape charnière dans mon parcours, cette rencontre m’a permis de poser les jalons de ce qui deviendra une vocation à part entière : l’aide à la personne ou plus exactement l’accompagnement des personnes en souffrance.
Travailler auprès des personnes âgées n’est pas anodin et ne laisse pas indifférent. La souffrance, l’isolement, la maladie et la mort nous confronte à nos propres blessures et aux raisons qui ont pu nous pousser à exercer une telle activité. C’est d’ailleurs ce que toute personne travaillant dans le social, la santé ou le bien-être devrait faire, surtout aujourd’hui avec ce boom des thérapeutes qui fleurissent à tout va. Si c’est une réponse instinctive au désarroi actuel et à l’essor du mal-être ambiant, il n’en demeure pas moins qu’il faut se demander quelles sont les raisons profondes qui ont conduit à ce choix ou cette réorientation.
Est-ce par obligation, par phénomène de mode, par opportunisme, par choix conscient ou inconscient ou bien par vocation ?
La question reste ouverte.
Pour m’a part devenir Magnétiseur ne s’est pas fait du jour au lendemain et encore moins sur un coup de tête. Il m’a fallu du temps, passer par des événements marquants et surtout des rencontres venant préciser cette vocation. Ce fut le cas en 2009, avec Mikael F. magnétiseur dans le Loiret qui me proposa d’être son « élève » est son successeur.
Animé par le désir d’apprendre et de découvrir, j’ai passé de nombreuses années à étudier et expérimenter différentes approches au sein de courants thérapeutiques et spirituels variés tels que le bouddhisme, la divination, l’hermétisme chrétien et le Reiki Japonais. Si ce dernier est devenu au fil des années une pratique à part entière dans mon activité et un art de vivre au quotidien, il n’a cependant été qu’un tremplin ou plutôt un moyen habile pour me permettre d’accéder à d’autres voies spirituelles, qui selon ma perception sont bien moins galvaudées que le Reiki. Aujourd’hui ma voie s’inscrit dans le courant du Bön et du Dzogchen de la tradition tibétaine, que ce soit dans le cadre d’une cheminement personnel ou dans celui de mon activité de thérapeute en bien-être et santé naturelle.
Quant à m’a rencontre avec l’univers de la cartomancie, si elle a été ponctuée de plusieurs événements, je garde en souvenir celui qui m’a le plus interpellé. C’était lors de mon séjour en Martinique, où ma mère faisait de la voyance pour des amies. J’étais très intrigué et surtout admiratif de ce qui se déroulait sous mes yeux : des cartes avec des illustrations « bizarres » pouvaient prédire l’avenir et révéler des choses cachées. Autant vous dire qu’il ne me fallut pas longtemps pour que ma curiosité me pousse à demander à mes parents un jeu de cartes pour m’exercer. Mais pas question d’avoir le même jeu que ma mère, les images de son oracle de Belline me paraissaient un peu « vieillottes ». J’optais pour les cartes du Yi King, dont je ne compris pas grand-chose.
Pour en apprendre davantage je décide quelques années plus tard de m’abonner à la collection « l’astrologie et les arts divinatoires » aux éditions Hachette. Chaque semaine, un nouveau numéro et des sujets variés, tels que l’astrologie, la numérologie, la géomancie, le symbolisme et le Tarot, avec en cadeau un jeu de 78 cartes. Ce fut mon tout premier jeu de Tarot.
Mon intérêt pour le monde de la cartomancie a pris un tournant décisif en 2006, grâce à la rencontre avec Fabienne GITTON, une médium avec qui j’ai appris les rudiments de la voyance, de la médiumnité et de sa méthode de numérologie à 22 nombres.
Si mon choix d’activité professionnelle fut de devenir magnétiseur par vocation, celui d’être cartomancien (voyant) n’était pas encore « mûr » ; J’ai donc préféré l’exercer ponctuellement durant quelques années.. Il me fallait encore cheminer et trouver ce qui allait marquer un tournant dans le sens que je souhaitais donner à ma pratique de la cartomancie et plus particulièrement du Tarot.
Comme le Mat, il m’a fallu cheminer, emprunter des sentiers sinueux, parfois faire demi-tour pour enfin atteindre ma destination : la Taropie®. C’est au côté de Kevin MEUNIER que j’ai découvert le vrai sens du Tarot et de comment en révéler tout son potentiel pour soi et pour les autres.
Plus qu’un lieu ou une méthode, la Taropie® est avant tout un état d’être
qui nous conduit à mieux comprendre qui nous sommes et où nous allons.